28 sept. 2009

Samara 2

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Samara 2... Ou comment je me suis retrouvee a boire un coup (et a manger du poisson seche) avec une etudiante en philosophie prof de francais, un pretre orthodoxe qui ecoute du hip-hop russe et un chanteur d'opera dans le sous-sol d'une cathedrale catholique, au milieu d'une groupe polonais, le tout en parlant francais, allemand et espagnol.
Promis jure, je raconte ca bientot !
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Edit du 8 octobre, flash-back sur Samara.
Le soir de la journee ballade sur la Volga, une surprise m'attend dans le sous-sol de la cathedrale : une etudiante en philo et prof de francais, Olga, qui hebergeait chez elle un des Polonais du groupe, est venue voir 'la Francaise' pour travailler un peu son francais.
Nous discutons un peu et decidons de nous retrouver le lendemain : j'ai quelques soucis de reservation d'hotel pour l'etape d'apres et Olga a decider de m'aider.
Le lendemain, direction l'Alliance Francaise de Samara ou elle me depose dans le bureau encore vide des employes qui y travaillent normalement. Une dame m'installe rapidement sur un ordi puis retourne au cours de russe qu'elle est en train de donner et je me retrouve toute seule au milieu du bureau a faire mes recherches sur internet (Olga est repartie emmener des polonais a une conference a l'universite). Situation assez inattendue...
Quand les gens arrivent et qu'ils me trouvent dans leur bureau, j'explique qui je suis et puis voila, pas de souci, je reste la a continuer mes recherches.
Merci beaucoup l'Alliance francaise pour le tres naturel accueil auquel j'ai eu droit !

Au retour d'Olga on (enfin, 'elle') reserve un hotel puis, etant donne que je n'ai pas prevu grand chose de la journee, je lui demande si je peux la suivre a l'universite pour peut-etre y trouver a nouveau une connexion internet. Banco, c'est parti.
Olga a des cours de francais de prevus dans l'apres-midi (ok, au premier cours personne ne vient, mais bon) alors je lui demande si je peux venir voir le cours. Bien sur me dit-elle, ca serait meme super! Ok, alors re-banco, c'est parti pour un cours de francais a l'universite de Samara.
Situation sympathique, je suis toute contente de ce truc inedit. Oui mais voila, au moment ou on rentre dans la salle ou il n'y a pour le moment qu'une eleve, le vent fait claquer la porte... qui se bloque. Nous serons donc trois pendant presque une heure (une etudiante, Olga, moi) a tenter de faire cours pendant que les autres eleves tambourinent de l'autre cote, puis vont chercher d'autres gens pour tenter de demonter la porte...
Je choisis des mots simples, j'articule et je detache les syllabes au mieux (l'etudiante - en journalisme - en est a son 3eme cours de francais et arrive a me poser des questions... Fou !), le tout sur fond de coups de marteaux et blagues du genre 'on va vous faire passer de la soupe sous la porte et on revient demain matin !'.
Bref, au bout d'un petit moment ils arriveront quand-meme a ouvrir la porte (plutot bien vu que je dois prendre le train le soir meme) pour laisser entrer 4 autres etudiants. Dont un etudiant en anglais, que le prof a laisse aller voir 'la Francaise' (les nouvelles vont vite !) s'il pouvait justifier d'une quelconque etude du francais par le passe...

Fin du cours, on quitte l'universite en vu d'aller acheter du poisson seche et de la biere : j'en ai en effet deja goute une fois et j'ai trouve ca hyper sale ; Olga me dit que non, que ca depend du poisson, donc on va retenter le coup.
Tout naturellement, elle me dit qu'on va en profiter pour passer chercher son ami pretre orthodoxe qui adore le poisson seche et la biere, et qui veut me rencontrer (decidemment, le 'Je vais au Nepal par voie de terre' ouvre de sacrees portes).
Re-re-banco, c'est parti, on passe chercher le pretre en question, on va acheter du poisson et de la biere (qui s'achete d'ailleurs par bouteilles de 2 litres dans les supermarches : il y a un petit stand 'biere pression' avec un gars qui remplit la bouteille de la taille que tu veux avec la biere que tu veux ; pas mal) et on retourne dans le sous-sol de la cathedrale pour retrouver le groupe de polonais et deguster tout ca.

Et voila donc, une tres tres chouette soiree en point d'orgue de l'etape de Samara, juste avant de monter dans le train direction Tobolsk.
Olga, le pretre et le copain d'Olga, chanteur d'opera, me racompagneront a la gare alors que je les connais respectivement depuis 24, 3 et 1 heures...
Embrassades, photos d'au revoir et, limite, petite larme.







SEPTEMBER 28TH, 2009
Samara 2
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To come!

27 sept. 2009

Samara 1

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Premiere journee passee pour moitie a dormir dans ce qui est effectivement le sous-sol d'une cathedrale (autre moitie, ballade dans la ville et cinema russe). Caves transformees pour accueillir des groupes, ce qui veut dire : 2 chambres avec des tapis et des petits matelas pour s'installer comme on veut, 2 grandes salles de vie, une cuisine geante, des toilettes et des douches. Le tout dans des couleurs qu'on dira "non-neutres" : bleu, rose saumon-orange, murs peints de plein de trucs.

Deuxieme journee, bateau sur la Volga, le plus grand fleuve d'Europe. A defaut de faire une vraie croisiere de plusieurs jours, ca sera deux heures de bateau pour aller jusqu'a un petit village qui possede une mine d'extraction de pierre de bati (oui mais quelle pierre, mystere et boule de gomme : les multiples traductions russo-anglaises n'ont pas livre leur secret). Visite de la mine (qui n'est plus en activite), recherche des minuscules chauves-souris, feu de camp et pic-nic geant en surplomb de la (tres belle) Volga, ballade dans les sous-bois.
Tout ca a un petit cote scouts-toujours, bien sympatique sous le soleil.
Retour par le meme chemin, c'est a dire avec deux heures de bateau dans l'autre sens.
Question : les bateaux russes ont ils un nombre max de passagers... Pas sur !



SEPTEMBER 27TH, 2009
Samara 1
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To come.

25 sept. 2009

Kazan et Samara

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Apres Moscou, cap vers l'est et un peu le sud pour passer a Kazan (казань) et Samara (самара)
(Oui ca y est, je ne resiste plus au plaisir de vous mettre les orthographes russes)

Du train de nuit. Des repas distribues dans les compartiments, dans de tres jolies boites en plastique hyper appetissantes (Eh oui, je voyage en classe куре, he he ! Bon en fait c'est juste parce qu'il n'y avait plus de place dans la categorie du dessous).
Arrivee a Kazan en debut de matinee. Des mosquees a toit bleu turquoise car, a Kazan, on est en region tatare (se documenter sur la question, sa savoir les peuples et les religions presentes en Russie, je n'ai pas le temps de resumer).
Un Kremlins tout de blanc vetu.
(Note : ma petite personne, peu informee sur la Russie, pensait que le Kremlin etait a Moscou... Que nenni ! Le Kremlin = la place forte (en France nous dirions le chateau fort ou un truc dans ce gout-la) se rencontre dans toute ville, a partir du moment ou elle est de taille moyenne)
Des eglises au dome bulbeux tout dore.
Du soleil et du froid (il fait dans les 8-10 degres).
Retrouvailles avec le groupe de polonais que j'avais rencontre dans le train Lvov-Moscou et que je vais suivre jusqu'a Samara.
Des mariages et des mariees qui sourient d'un sourire ma foi peut-etre un peu crispe, on les comprend, dans leur bustier par 9 degres.
Du vent frais-froid comme j'aime. Kazan a presque un petit air de sport d'hiver. Ou ca doit juste etre le froid.
Du bouillon et des especes de pains fourres a la viande dans un resto/salon de the egaye de fleurs en plastique de couleurs vives.
"Moi je m'appelle Lolita" diffuse dans l'unique rue pietonne de Kazan. Si si. Vous avez bien lu. (de toute facon j'ai une video pour le prouver). Chanson immediatement suivie d'un tube que j'attribuerais volontiers a la Chine (mais pas sur). Vive le melange !

Apres cette petite journee a Kazan, re-train de nuit, direction Samara.
Cette fois en classe prolo, pour mon plus grand bonheur puisque la au moins, on est sur de ne pas s'ennuyer. Declaration du mec d'a cote, tentative de conversation avec mes voisines, Alexandra et Ludmila, tentative de communication avec le petit garcon de 5 ans juste en face (ce qui est bien avec les enfants, au moins, c'est qu'avec des sourires et en jouant a se cacher derriere ses mains, on peut bien tenir dans les 5 minutes sans ouvrir de dico !), opration the-jambon-fromage-the.
Puis je rejoins les polonais dans le wagon d'a cote.
Ambiance biere-vodka-poisson seche.
Episode memorable de la rencontre de leur Provodnit.
Pour que tout soit clair, il faut savoir une chose : dans les trains russes, une personne par wagon - generalement une dame, la Provodnitsa, mais aussi parfois un Provodnit - a la charge du bon deroulement du voyage : nettoyage des toilettes, mise a disposition de l'eau pour le the, distribution des draps et recuperation en fin de voyage, etc.
Et bon, bref, le Provodnit du wagon des polonais est un personnage a part entiere.
Albert, Tatare et fier de l'etre (ne lui dites pas qu'il est russe...), entre 40 et 50 ans probablement, blouson en cuir (alors que normalement les Provodnits portent une veste de service bleue), fan de rock metal et jouant lui meme dans un groupe.
Le responsable du wagon donc, qui, a 23h00 - minuit, au lieu de demander le silence, vient s'asseoir avec nous et nous balance des extrait de vieux rock metal rescussite pour l'occasion. Ambiance indescriptible : on est entasses a 9 ou 10 sur deux banquettes qui se font face, il fait nuit noire dehors et a peine plus dedans, on boit des bieres et on mange du poisson seche (hyper sale (la il faut vraiment un accent sur le e), soit dit en passant. Ne peut se manger qu'avec une biere pas trop loin) et Albert nous slame des extraits de chanson, de poeme ou que sais-je (et pour cause, rien compris) avec une voix qui rejoint parfois celle de Marilyn Manson.
Au milieu de la nuit, arret d'une 40aine de minutes a Oulianovsk, ville d'origine de Monsieur Lenine.
Des policiers (baptises "bad cops" par mon Provodnit metaleux prefere) viennent controler les papiers des travailleurs asiatiques qui se trouvent dans le train et, accessoirement - ou essentiellement, comme on voudra - recuperer des backshichs. Retour sur terre... Retour a la realite russe...

Arrivee a Samara au petit matin, dans un etat pas hyper frais.

Je suis les polonais (un groupe d'une dizaine en voyage en Russie pour visiter et conferences culturelles a Samara) : on m'a promis qu'on allait dormir dans le sous-sol d'une cathedrale... :)



SEPTEMBER 25TH, 2009
Kazan and Samara
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To come!

24 sept. 2009

Photos de Moscou

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Bientot sous vos yeux ebahis, des photos de Moscou ! Enfin, j'espere...
Je m'explique : je suis en Siberie et, apres de multiples tentatives, l'ordi n'accepte pas de port USB exterieur (не работать! m'a dit le gentil monsieur du cyber cafe quand je lui ai mime ce que je voulais faire).
Donc pas de photos de Moscou. Mais je ne despere pas de trouver de quoi vous envoyer ca plus tard... (Les photos sont tres chouettes, surtout, ne partez pas !)
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Edit du 8 octobre depuis Irkutsk : voila des photos !


















































































































































SEPTEMBER 24TH, 2009
Pictures from Moscow!
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One day, for sure... But when...? (technical problem, sorry!)
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Update from October 8th from Irkustk: here are above a few pictures!

23 sept. 2009

Bons baisers de Russie

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Ca y est, apres quelques jours a Moscou (et avant d'en partir demain), je peux livrer mes impressions. Curieuses, les impressions, car... bienvenue dans la ville des contrastes !

Descente du train : la gare est entouree de gens qui trainent la et ont l'air d'aller franchement mal. Je pese mes mots. Par-ci par-la, des petites grands-meres, fichu serre sur la tete, tendent la main ou vendent des vetements, quelques legumes ou des fleurs a la sortie des bouches de metro.
Mes yeux de francaise ne sont pas habitues a voir des personnes agees dans cette situation, mon cerveau n'accepte pas vraiment le fait. J'en verrai ensuite d'autres, des petites grand-meres, qui chantent dans le metro. Et un grand-pere joueur de saxophone.
Quand on sait qu'un mois de retraite n'atteint pas 100 Euros (et que Moscou compte aujourd'hui parmi les villes les plus cheres du monde) on comprend mieux, mais ca reste revoltant.
Dans les rues, melange de quelques petites voitures tres vieilles, berlines de niveau plus que correct et gros 4x4 ou rutilants Hummer.

Cote communication, c'est un peu les montagnes... russes (jeu de mots meme pas prepare a l'avance, mais je me demande s'il n'y a pas un lien avec la suite) car, en gros, on oscille sans cesse entre des grosses claques dans la figure et le sentiment que les gens sont supers.

Dans la rue, pour une info ou pour acheter un truc a manger, grosses claques dans la figure regulieres si la personne ne parle pas un peu anglais et n'a pas plus que ca envie de s'interesser a votre cas : un bon gros "Niet" bien sec, meme pas un demi sourire et ciao bonsoir. Ca ne se veut surement pas mechant, c'est juste le "russian style", mais on a beau le savoir, ca fait sacrement bizarre.
La communication russe ne s'embarasse pas de gentils petits "Bonjour !", "Au revoir" ou "Bonne journee !"... Pour quoi faire ?
Du coup, tres destabilisant cette affaire parce qu'on a vraiment l'impression de ne pas etre le/la bienvenue et qu'on va croupir la avec son probleme pour l'eternite.

A l'inverse, quand quelqu'un a decide de vous aider, c'est la folie : deux fois deja, des personnes ont pris leur portable pour appeler quelqu'un parlant anglais, pour que je puisse expliquer mon affaire. Limite, s'il le faut on vous prendra par la main pour vous emmener a l'endroit que vous cherchez. Et la on reprend espoir, on se dit que vraiment "ils sont geniaux, ca ne me serait jamais arrive en France" et on essaye de reprendre un peu d'elan depuis ce haut de vague... en prevision du prochain creux !

Super exemple aujourd'hui, journee consacree a l'achat de mes billets de train pour ces jours prochains, jusqu'au lac Baikal. Apres avoir courru de guichet en guichet jusqu'a trouver le bon (deja la, ca emousse un peu), apres le froid, tres froid "Niet !" de la dame du guichet, franchement c'est la deprime, et je ne dois la reussite de l'affaire qu'au fait qu'un Monsieur, Igor, me voie en galere et prenne le dossier en mains : il restera deux heures (oui oui, deux vraies heures completes et tout) avec moi pour acheter lesdits billets. Qui aurait fait ca en France, serieux ?
Bon ok, en France avec un peu de chance le guichetier aurait tente le coup en anglais.

Bref, voila. Ca n'est donc pas hyper simple comme environnement, mais on y arrive ! Bon test pour le moral aussi, et pour travailler le "toujours garder espoir" : statistiquement, une situation inconfortable ne peut pas durer pour toujours, au bout d'un moment, necessairement, les choses bougent.
Ainsi, beni soit l'anonyme Monsieur Igor, une 50aine d'annee, vivant a cheval entre la Russie et l'Ukraine, qui a sauve ma journee et grace a qui je vais effectivement pouvoir aller jusqu'a Irkoutsk... Yeehee !

Le russe ne s'improvise pas : j'ai essaye, ca marche plutot pas du tout.
Est-ce que le russe s'apprend en 2 semaines, a mon avis non.
Donc la seule chose d'a peu pres certaine c'est que je vais faire des progres de fou en dessin et mime...

Ceci etant dit, pour les photos de la tres jolie ville de Moscou il faudra patienter jusqu'a une prochaine connexion mais, en gros : jolie ville plutot verte et aeree ; un metro tres chouette et a l'odeur neutre agreable, mais qui est si profond sous terre et brasse des flots de gens tellement enormes qu'on a parfois vraiment le sentiment d'etre dans une fourmilliere ; sentiment de securite partout tout le temps (serieusement) ; au nez, temperature moyenne de 10-15 degres, alternance de soleil, nuages et pluie ; l'industrie des collants doit encore faire de bons scores dans le coin puisqu'a peu pres 50% des filles sont en jupe.

Ca reste une grosse ville, certes, mais une grosse ville qui passe plutot bien.





SEPTEMBER 23TH, 2009
From Russia, with Love
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It's been one week already since I have arrived in Moscow, a big city full of contrasts at each street corner.
Grandmothers begging in the streets or selling a few vegetables or clothes, or singing in the metro, big 4x4 cars (more common here than in France, Germany, etc. except US), dozens of very nice churches with golden "bubble-roofs" on the top, etc.

The communication with others is not easy for a non russophone person, indeed!
Here again, it is all about contrasts: some people will almost simply ignore your question (just a clear "Niet !" answer, with no "Hello", "Goodbye" or anything else that would make you feel more comfortable), leaving you with quite a strange feeling, and some others will immediately take their mobile call a friend who speaks english to help you, or even take you by the hand to show you the place you are looking for if necessary.
In the end, this results in a very good test for one's state of mind and is not always easy!

A few pictures of Moscow will come later.

For now, I have bought my train tickets to Irkutsk (with the help of a great guy, Igor, who spent 2 hours with me in the train station) and I will stop in Kazan, Samara, Tobolsk, and Irkutsk where I will have one week to get my Mongolian visa before the russia one is over...

18 sept. 2009

Petite page ukrainienne

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La page ukrainienne n'a dure qu'une toute petite journee, mais qui aura ete une bien belle journee.
Operation restauration pour se requinquer après le train (ca y est, les gouts commencent a changer de ce dont j'ai l'habitude !), avant une petite ballade dans les rues de Lviv, ville a taille humaine bien jolie, surtout sous le soleil, a avec une histoire plutot tumultueuse et un vécu chargé : il ne fait pas toujours bon etre proche des frontieres...






Gâteau de crêpes gout foie de volaille (si si !)















Je trouve a Lviv un peu air méditerranéen, les façades pastel, les cours intérieures, les fenêtres hautes...
(que les puristes pardonnent le rapprochement très simpliste, j'en conviens)






























L'arrivée en Ukraine, c'est aussi le grand saut dans l'univers de l'alphabet cyrillique.
Voila pourquoi aller au cyber-café c'est long, et se déplacer a Moscou risque d'être drôle...















Apres une pause a terre de 24 heures, bye bye la tres jolie gare de Lviv et en route pour la Russie.



Dans le train, par les fenetres du train, etc...














Super wagon du peuple : pas de compartiments, tout le monde ensemble. Vie communautaire garantie, et c'est vraiment super comme ca !


















Entree en Russie au milieu de la nuit ; re-petit papier d'immigration.



La "gare de Kiev", a Moscou.






















SEPTEMBRE 18TH, 2009
Short stop in Ukrain
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To come... (sorry...)

16 sept. 2009

Welcome in Ukraine!

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Resume des evenements depuis Francfort.
















Francfort (All.) lundi 14 - 23h00 > Vienne (Autriche) mardi 15 - 9h00
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Train allemand standard, pas plus de charme que ca. Et, pas de bol, ce qui lui donne encore moins de charme a ce train : les wagons arrivent d'ailleurs (Cologne notamment, et meme Amsterdam) et tout le monde est deja en train de dormir quand je monte a Francfort. Installation penible en essayant de ne pas faire de bruit (mission quasi impossible dans un compartiment a 6 couchettes quelque peu exigu !) ; ca n'est pas ici que je vais pouvoir rencontrer des gens !

Vienne mardi 15 - 12h30 > Lvov (Ukraine) mercredi 16 - 10h30.












Apres quelques heures de pause pour petite ballade aux alentours et repas, depart de Vienne dans un wagon type TER en direction de Bratislava, Slovaquie. Il me semblait que mon trajet etait direct mais on m'explique qu'il faudra changer a Bratislava puis Kosice. Bizarre bizarre... Mais ok, cqr pqs le choix de toute facon. Ca me stresse un chouilla car je n'ai pas d'info sur les heures de depart des autres trains mais je ferai avec.
Apres une bonne heure de route et un passage de frontiere Autriche-Slovaquie invisible, descente du train a Bratislava, en petit stress car je ne sais pas de combien de temps j'ai devant moi pour le changement. On ne parle pas anglais au guichet des trajets internationaux (haha !) mais on m'ecrit sur un papier une heure de depart et je fonce sur le quai en question. Dans le compartiment, rencontre de Julia, dame slovaque d'un peu moins de 60 ans certainement, qui travaille en Autriche 15 jours par mois depuis qu'elle a perdu son travail en Slovaquie. En plus d'avoir du se replonger dans l'apprentissage de l'Allemand, elle essaye en plus d'apprendre l'anglais et me montre ses cours. Quand je lui demande pourquoi elle apprend l'anglais en plus, ce qui ajoute de la difficulte, reponse en deux temps : "Ich mag lernen" ... "Um nicht zu sterben" (J'aime apprendre ... J'apprends pour ne pas mourir). Paye ta lecon de vie en moins de 10 secondes. Elle est contente d'avoir un travail et ne se plaint pas, mais sa situation me laisse songeuse.

Pour ce qui est de la traversee de la Slovaquie d'ouest en est, paysages plutot plats au depart puis montagnes sur la seconde moitiee, cote nord, avec des lacs et des forets de sapins. Tres tres chouette, de quoi s'en mettre plein les yeux, meme si la nuit tombe.














Nouvelle correspondance a Kosice, by night cette fois. Meme histoire qu'a Bratislava : je descends en speed pour aller me renseigner sur le lieu et l'horaire du train suivant qui, curieusement, semble repartir du meme quai... Je montre mon billet, on me dit que ma reservation est ok et on m'indique d'autres wagons que ceux dans lesquels j'etais jusque-la, un peu plus a l'arriere, et on me montre ma couchette. Je realise alors, en discutant avec Jane, anglaise qui est dans ce compartiment depuis Vienne (!), que j'aurais du y etre aussi, si on ne m'avait pas mal orientee.

Pour le coup, on est maintenant dans le registre du bon vieux wagon sovietique : compartiments de 2 personnes (wagon luxe), eclairage plutot intimiste, moquette dans le couloir, le tout dans des tons marron-vieux rouge franchement vieillot. Ca couine et ca grince de partout, ca tangue comme dans une 2-chevaux et tout ca a donc un charme terrible : depaysement total, pour mon plus grand bonheur.
On fait connaissance et on refait le monde avec Jane et on discute dans un melange de russe et de polonais (via Jane qui traduit) avec nos deux voisins, deux monsieurs slovaques de 5o-60 ans, machinistes de train. Discussions sur qui va ou (le-Nepal-par-voie-de-terre declenche des gros yeux pleins de "Pourquoi ??" Reponse toute simple : pour rencontrer des gens comme eux), sur la France (dont ils connaissent tellement plus de choses que moi sur la Slovaquie... ca fait un drole d'effet), etc. Entre deux explications sur les differences d'ecartement des rails entre l'Europe (Espagne exclue), La Russie et l'Espagne, dessins a l'appui, degustation d'eau de vie de prune slovaque. Tres bonne.
Ils sont adorables, ouverts et curieux des autres, plus qu'on ne peut l'etre en France j'ai l'impression. Faisant des efforts pour jongler approximativement entre plusieurs langues pour le plaisir de faire connaissance et d'echanger.

Passage de frontiere Slovaquie-Ukraine avec sa partie technique puis administrative : technique car il faut changer les boogies des voitures pour cause d'écartements de rails différents, et administrative car vérification des papiers a l'entrée en Ukraine.

>> Changement des boogies : 15 ou 20 gars s'agitent dans tous les sens en plein milieu de la nuit (il est entre minuit et une heure), dans une lumière a peine suffisante. Il fait dans les 10 degres, je me mets a penser qu'ils font de même dans la neige par -20 l'hiver... C'est complètement fou. Trois wagons a modifier = plus de deux heures sur place, et pourtant ils ne chôment pas.
(Information de nos collègues machinistes slovaques : entre la France et l'Espagne, a Port Bou, un système hydrolique adapte l'écartement des roues de façon automatique).

>> Vérification des papiers au poste frontière ukrainien un peu plus loin : ca ne rigole pas. Un chien passe dans les wagons, et les agents qui glandent sur le quai n'apprécient pas ma tentative de photo. Tant pis.
Vers trois heures, tout est termine. On continue notre route vers Lvov ("lion" en Ukrainien) pour une arrivée dans la matinée.





Au revoirs a nos amis machinistes et fin de ce trajet de 22 heures de train.
Je suis un peu triste de les laisser, ils étaient vraiment top. Une bien belle rencontre.











































SEPTEMBER 16TH, 2009

Welcome in Ukraine!
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Coming soon.

14 sept. 2009

Frankfürt-am-Main (c'est parti !)

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Première halte sur mon trajet jusqu'à Moscou : Francfort.

Arrivée en bus devant la gare à 6:00 du matin, dans la nuit et la fraicheur matinale (un peu glauque, donc).
Je mets dix bonnes minutes à comprendre comment fonctionne le plan des transports de la ville, les systèmes de zones et tarifications, ce qu'essaye de me dire l'automate qui délivre les tickets...
J'imagine à l'avance la même scène, dans les semaines qui viennent, avec 15 degrés de moins et le plan en russe... On va se marrer !

Petites heures de récupération de sommeil chez Sami, puis opération brunch dans le meilleur bar à brunch de Francfort (si si !) avant d'aller se balader en ville en fin d'aprèm'.

Francfort, ses banques, ses banques, et ses banques. Ses tours et ses bureaux. Une place avec une statue lumineuse de la divinité locale, l'Euro, histoire de rappeler qui commande. Je me suis prosternée.

Ses rues plutôt très propres, ses feux piétons qu'il faut respecter pour montrer l'exemple aux enfants, mais aussi ses très très gentilles dames de la Deutsche-Bahn qui passent un quart d'heure à répondre gentiment à toutes vos questions sur des trains qui ne roulent même pas en Allemagne... Le service à l'Allemande, quoi.

Ambiance européènne pour le moment. Il reste encore beaucoup des repères qu'on peut avoir en tant que français, pas de dépaysement vraiment marquant.
Et c'est très bien comme ça puisque le but de mon jeu est de progresser doucement, de petites différences en petites différences.






























Pour la suite, je viens de peaufiner le programme des prochains jours :
> train de nuit Francfort-Vienne (mes premiers pas en Autriche !)
> train après-midi + nuit Vienne-Lvov (mes premiers pas en Ukraine !)
> train jour + nuit Lvov-Moscou (re-mes premiers pas...)
Le tout en... 4 jours, donc ça va être plutôt sportif !




SEPTEMBER 13tH, 2009
Frankfurt, here I come!
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Frankfurt is my first stop on the way to Asia. I arrived on Sunday 13th, a bit before 6:00 (yeehee!) with a night bus from Paris.
A comfortable and easy first stop since I am hosted by friends and I am still able to communicate with people in this region of the world (an important parameter that will soon be totally different!).
In spite of this, it took me a good 10 minutes to understand the transportation system of the city (basically, the map of the tramway and metro) and more or less the same time to get a ticket from the machine... I can already imagine the same situation with a much "fresher" weather and in front of a Russian map... This is going to be interesting...

Frankfurt is very clean and it looks like there is a little bit of money in the area. Lots of suit-and-tie mens on the street, quite some towers dedicated to the banks operating here and a few under construction.
No big cultural gap yet!

Now, what should take place in the following 4 days:
> night train from Frankfurt to Vienna (first time for me in Austria)
> train from Vienna to Lvov, lasting an afternoon and a night (first time in Ukraine)
> train from Lvov to Moscow, again an afternoon and a night (first time in Russia)
See you in a few days from Russia!