30 mars 2012

Mars 2012

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mars. Retour à la réalité de métropole. Choc thermique dans l'autre sens et retour aux classes de découverte. Je reprends du service dans les catégories peinture, ski de piste, eau glacée et chiens de traineaux.










La neige fond - même à 2000 mètres - et les crocus sont de sortie.
Mais là où il subsiste quelques langues de neige, on peut faire du... chien de traineau. Ambiance "Yeep, yeep, yeep ! Allez !" dans la montagne.

Les chiens sont top, l'activité est top, le paysage est top, et quand vraiment il n'y a plus de neige on peut se balader avec les chiens (enfin ils nous baladent, plutôt) ce qui est tout aussi top que le traineau. Que du bon !
Enfin quand même, tout ça c'est du boulot. Sérieusement.
(En passant, merci les top-collègues et les enfants qui font que je suis toute contente d'avoir deux trois clichés de moi).

Quand je n'étais en opération traineau, j'étais parfois en mode "peinture".
Parce que les enfants sont tellement plus libres que les adultes avec des pinceaux dans les mains... c'est fou !

Et quand je n'étais ni en peinture ni avec des chiens, j'étais parfois du côté d'une rivière toute remplie de belle et fraiche eau de fonte de neige.
Et que c'était bon de les laisser faire ce qu'ils veulent sans poser de limites, sans leur faire de mises en garde ou leur donner de conseil non sollicité ! Évidemment il y a eu des pieds congelés et des habits à faire sécher à chaque fois, mais qu'est-ce que c'était bon de les voir libres...



Alors évidemment tout ça ça ressemble à des vacances, sauf que... non.
Je suis fatiguée, cuite, carpette, kneck !

S'occuper d'enfants demande de l'attention, ok.
Quand leurs repères habituels sont changés c'est un sacré truc en plus (une multitude de questions, de peurs, etc. pour lesquelles il s'agit de se rendre disponible).
Quand en plus il y a la contrainte de vivre H24 en mode collectif, avec un fonctionnement permanent de groupe, alors là on multiplie les questions et peurs par je ne sais combien, et on ajoute un paquet de conflits et de tensions directement liés au fait d'être contraint à la collectivité.
Et quand on est soit même sans possibilité de sortir de cette bulle pour prendre du recul, de respirer, et bien ça devient un sacré challenge de faire son taf correctement (ceci signifiant, pour ma part, avec la meilleure attention possible, de façon zen et sans user de procédés utilisant la force ou la contrainte, qu'elle soit physique ou psychologique).

Je continue de nourrir ma réflexion sur la façon dont la société moderne occidentale "gère" sa jeunesse, et la seule chose que je puisse dire pour le moment, en résumé, c'est que c'est pas du joli.
Dissertation de fond à suivre peut-être un jour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire