12 mai 2013

Népal, Holi, couleurs et n'importe qoui (pour la rime)

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Bon, cette fois on est sérieux.

Le 26 mars dernier, 2013 après J.C (calendrier grégorien de notre ère ou un truc comme ça), au Népal (an 2069 selon leur calendrier), on s'est bien marré.
Mais sérieusement, le marrage. Il y a des choses marrantes qu'il faut faire avec sérieux.
Et Holi, puisque c'est de ça qu'il s'agit, au Népal, ça se prépare sérieusement.

Pour brosser un peu le tableau, il faut imaginer une journée où on met ses habits les plus pourris (ceci signifiant pour moi ceux que j'ai dans mon sac), qu'on va passer toute entière à recevoir de multiples bombes à eau ou carrément seaux d'eau, avec passage régulier au stand pour refaire la peinture à l'aide de poudres de couleurs variées, dans tous les cas flashy.
Du coup, pour être clair, c'est le jour où il ne sert à rien de se maquiller.
C'est le jour où il ne sert à rien d'être propre.
Le jour où il ne sert à rien de sortir coiffé.

Et c'est le jour où il faut se lever du bon pied, au risque de s'énerver après à peine 30 mètres dans la rue (à défaut de s'être levé du bon pied, franchement, il vaut mieux rester chez soi.)

Parce que ce jour-là personne n'a d'excuse pour ne pas jouer. Sauf les pèlerins tibétains qui tournent autour de Swayambhu avec leurs moulins à prière. Eux semblent être relativement bien épargnés, préservés des attaques. Les moines aussi. Le vêtement est un signe qui décourage les plus motivés.
Il y a comme ça des règles tacites : on n'attaque pas les moines ou les nonnes.
(La police, je suis moins sûre. Je pense que certains tentent le coup, obligé !)
Même à 17 heures quand on explique qu'on a froid parce que voilà, toute la journée dehors, trop d'eau tout le temps, tout ça... "Là j'ai froid là, nan mais sérieux, vraiment froid, please stop, no please no water, pani pugyo !"... Bah ça ne marche pas toujours.  : )

Bon bref, les photos c'est encore ce qui parle le mieux.
Et je m'incline devant un certain Oliver qui a bâché méticuleusement son super appareil photo pour pouvoir réaliser ces petites merveilles...


Le matos ! Des heures de préparation pour un stock de munitions qui ne durera pas 1 heure. D'où la technique du seau qui fait généralement son apparition assez tôt dans la journée.

Pour le reste, des clichés de différentes zones de combat :

 










 


Voilà.
Normalement maintenant vous savez ce que vous faites en mars prochain.

Les petits plus :
- A Kathmandou, l'eau est délivrée par camion à chaque maison (toutes les semaines, tous les 10 jours ou 2 semaines, ça varie) et stockée dans une ou des citernes sur le toit (généralement) des maisons. L'eau ça coûte donc top cher ! Mais ce jour-là, bon bin...
- En réalité normalement c'est la fête des couleurs. L'eau s'ajoute là-dessus, je ne sais pas trop comment. En tous les cas, le fait est que, sur le papier, il est interdit de se lancer de l'eau à la figure. Du coup, on joue devant les maisons, dans la rue, on attaque allègrement la maison des voisins... tout en gardant à l'esprit que si la police débarque il faut partir en courant sinon... amende !


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