1 mai 2013

Retour sur... le Mozambique (janvier 2013)

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Le Mozambique c'est des plages, beaucoup de plages (plus de 2.000 km de littoral, yeepaah !), des ananas, des mangues, des moustiques (et pas de palu, ouf !), des vendeurs de noix de cajou partout dès que le bus s'arrête, des samosas, des bananes, un mal d'estomac soigné à coup d'oignon cru, des couleurs, plein de couleurs, et des sourires à tomber.

Un pays doux. Doux et accueillant.
Beau, chaud, chaleureux, pauvre certes, mais pas miséreux je crois (mais nuance nuance : je n'ai vu que le Mozambique "officiel", celui mentionné dans les guides de voyages).
Au 'Zambique on parle portugais, passé colonial oblige. J'ai donc revisité mon espagnol, aménagé le truc jour après jour en faisant preuve d'un peu de créativité, et ça c'est avéré assez chouette.

Le Mozambique c'est...
Les gens tout le temps dehors (les enfants semblent bien plus libres qu'ici en Europe), jusqu'à point d'heure. Ou carrément qui dorment dehors quand il fait trop chaud sous les toits en taule, ou quand il n'y a plus assez de place à l'intérieur (?). Il suffit d'étaler une natte en paille par terre, sur un espace de trottoir ou de terre battue, et c'est parti.
Les bus ou les mini-bus blindés, archi-blindés, où on se tasse et on espère (en perdant toute son eau) le moment du départ. A savoir que, sauf exception pour les gros bus de nuit, le fonctionnement est le suivant : pas d'heure de départ pré-établie, la densité humaine dans le véhicule, quand elle atteint un certain stade, déclenche le départ. Et, perso, j'aime bien.
Des marchés et des petits vendeurs qui vendent de tout, et tous la même chose ou presque.
De la musique à fond dans - presque - tous les bus (le Mozambique a notamment une grosse culture zook).

[Aparté]
[Ça a la proximité physique d'une boite de nuit, la chaleur et la moiteur d'une boite de nuit, le niveau sonore d'une boite de nuit, l'éclairage d'une boite de nuit... Qu'est-ce que c'est ? Un bus de nuit au Mozambique ! Surprenant et drôle comme phénomène. Mais pas reposant à 4h du mat'.]

J'ai aimé et admiré la façon dont les mères s'occupent de leurs enfants, toujours portés, jamais laissés en train de pleurer quelque part, toujours "nourris" par une espèce d'attention bienveillante, passive presque, tellement elle est naturelle, et continue. Ça fait plaisir.
Ça donne envie de voir ça plus souvent.
(Elles viennent peut-être de là, la sérénité, la sagesse, la tranquillité africaines.)

Le Mozambique c'est aussi quelques envies restées en suspens.
Voir une termitière de près : raté. Et pourtant j'en ai vu tellement sur le bord des routes ! Et ils sont tellement intriguants ces monticules de plusieurs mètres de terre rougeoyante ! Mais jamais eu l'occasion de s'arrêter et d'investiguer le truc.
Voir un arbre à noix de cajou de près : raté. Mais peut-être en ai-je vu de loin, sans le savoir.
Créer un vrai lien avec les locaux : raté. En même temps, en tant que backpacker changeant d'endroit tous les 4 jours, pas facile.
Donc je n'ai pas vu la vraie vie sur place (attention, paragraphe "regrets") :
Je ne suis pas rentrée dans une case.
Je n'ai pas mangé leur repas quotidien familial.
Je n'ai pas vu leurs toilettes.
Je n'ai pas vu où ils mangent, où ils dorment (à part, donc, dehors sur une natte en paille), où ils vont ramasser leur bois, où ils vont chercher leur eau, où et comment ils se lavent, où est l'arbre à palabres, qui c'est le plus ancien du village, et qui c'est le marabout-médecin, et comment on fabrique une casserole ou un tambour avec des calebasses...? Et j'en passe.
Ouaip, je n'ai pas pu appréhender la culture, les traditions, les façons de vivre... Dommage.

Mais j'ai appris à pêcher des coques dans 30 cm d'eau en les détectant sous le sable avec les talons. Oui Madame.
Et tenté d'écoper un bateau amarré qui se remplissait à cause des vagues.
Pour être rejointe rapidement par des locaux qui se demandaient bien ce que faisait la petite blanche grimpée sur un bateau pas à elle, à écoper à la main.
Pas vraiment de tentative d'explication en portugnol, la situation était assez explicite par elle-même. Et avec une écope découpée dans un bidon en plastique et en se relayant (c'est fatiguant cette histoire), tout de suite, ça a été plus efficace.

Pour le côté visuel de l'affaire, partage de couleurs ci-après.

Maputo, capitale du Mozambique. Le bac (très légèrement - absolument ! - mangé par la rouille et le sel) qui permet de traverser le fleuve, la plupart du temps surchargé, bien-sûr, sinon ça vaut pas le déplacement.

Maputo. Vue sur la ville depuis l'autre côté de l'embouchure du fleuve, côté non-urbanisé.

Maputo. Les gars remontent le fleuve à la rame, sur fond de buildings en béton. Fou.

 








Maputo. Coucher de soleil depuis la guesthouse.


Tofo, une petite ville balnéaire à quelques centaines de km au nord de Maputo.

Sur la route.

Sur la route... Le genre d'endroit où j'aurais tellement aimé pouvoir m'arrêter !

Sur la route. Un bras de mer à traverser en bac dans le bus de choper un bus de l'autre côté pour monter plus au nord dans le pays.

Villanculos, encore un peu plus au nord. Sur une petite île un peu au large dans l'océan indien. Oui oui, INDIEN ! Fou, hein ?

Marché. Formidable.

Collé au marché, alignement de mini-bus prêts (enfin..."prêts"... je me comprends...) à partir.

Villanculos. Sur la petite île.

Au large de Villanculos. La coquille de noix (en fait non, c'était très bien comme bateau) qui nous a permis d'arriver sur l'île.

Villanculos. Sur l'île au large.

Sur l'île. Pour vivre heureux vivons cachés ?

La marée monte... L'heure de jouer avec les bateaux amarrés.
 
Marée haute ! Enfin !

Retour sur le continent à la voile. Juste à peu près 1000 fois plus agréable qu'au moteur...!

Villanculos. Marché tout propre, j'ai été surprise. Et, bien sûr, musique à fond quand on passe près du ou des bars !


Villanculo, marrée descendante. Dernière le banc de sable, LA zone de pêche à la coque (pêche aux talons, donc).

Sur la route entre Villanculos et l'étape suivante, Chimoio. En panne. Essieu abîmé à force de sauter dans les trous de la route sans freiner (pour quoi faire ?)... et surtout, fatalement, complètement bousillé d'être tombé sur un trou plus gros qu'un autre. Heureusement il y a toujours des arbres en bord de route sur lesquels prélever de quoi réparer un essieu. Par contre pas de vitre disponible (ah oui, car le choc a explosé une vitre du bus, aussi. Ça ne prévient pas, et surtout ça fait bizarre !)

Chimoio, encore un peu plus au nord donc, une ville assez importante et cette fois non plus sur le littoral mais dans les terres. Petit marché croquignolet. Si, si.

Sur la route. Bientôt le Zambèze...

Hop, le Zambèze ! Majestueux.

Vous voulez vous asseoir ? Non non, pour quoi faire ? (Entre parenthèse, ceci est un mini-bus étonnamment VIDE.)

Sur la route.

Ilha de Moçambique. Fin de journée.

Ilha de Moçambique. Murs en terre crue/sable et petit bois, toîts en petit bois et paille de coco. Enfin, il m'a semblé.

Ilha de Moçambique. Match de foot.

Ilha de Moçambique. Fans.

Ilha de Moçambique, retour de fin de journée. Ça doit être ça qu'on appelle l'élégance.

Ilha de Moçambique. "Un foto ! Un foto !" Près du marché, deux petites filles me réclament de les prendre en photo. J'hésite un peu, imaginant juste derrière qu'on me réclame de l'argent... Eh bin non.

Ilha de Moçambique. Dans une rue de la partie Stone town.

Ilha de Moçambique. Vers l'ouest.

Ilha de Moçambique. Dans la partie "Stone town".

Ilha de Moçambique.

Ilha de Moçambique. Un dortoir avec 4 mètres de hauteur de plafond. Classe.

Ilha de Moçambique. Fin de journée, marée descendante, plus assez d'eau, on pousse pour ramener son bateau.

Ilha de Moçambique.

Ilha de Moçambique. Je flaire qu'il y a un bougainvillier dans le coin...

Ilha de Moçambique. Cadre tout à fait acceptable pour un petit-déj. !  :)
 
Ilha de Moçambique. Fin de journée. Se baigner avec les bateaux qui rentrent.

Ilha de Moçambique.

Ilha de Moçambique.

Près d'ilha de Moçambique. Sur une presqu'île un peu plus loin.
 
Presqu'île près d'ilha de Moçambique. Des heures à pêcher sous le soleil.

------------------  Et sans prévenir, la fin du mois est arrivée. Retour à Johannesbourg...  -------------------


Vous avez dit "Afrique" ?

Au bout du monde, une pensée pour Stupeflip !

Bis repetita : Vous avez dit "Afrique" ?

Ter !

Ah si, si-si-si on est en Afrique, en Afrique du sud. Et ça contraste sévère...




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