30 mai 2013

Et paf, la gourdasse !

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 Bon alors personne ne commente sur le post d'avant, vraiment ?  :)

Alors passons à la suite.
Toujours en lien avec la pub, simplement parce que ça m'a fait marrer et m'a bluffée un peu en même temps... C'est là :

http://www.youtube.com/watch?v=rPmQQyCXIPc
(durée 1 minute)

21 mai 2013

T'as mis un slip en toile de jute ?

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Tout récemment, je m'énerve devant la pub pour les tampons Nett Proconfort.
(d'ailleurs après Proconfort y'aura quoi ? HypraConfort ? SupraConfort ??)

Notamment parce que les nanas sont vraiment prises pour des cruches.
(Top la vanne entre copines... "Toile de jute"... Hahaha. Du grand art.)

Mais aussi et surtout parce ce que je trouve énervant (et tellement dommage) que les tampons ou autres serviettes aient une si grande visibilité et soient vus comme la solution unique et inévitable, alors que d'autres outils existent, qui sont bien mieux ! (et sur beaucoup d'aspects)

Attendez là... Je ne comprends pas bien le sous-entendu...?
Tu veux dire qu'on peut vivre sans tampons ni serviettes ??
Je... Hein ?! Qu'est-ce que... Comment ça ??

Mais oui ma bonne dame, trois fois oui !
Ni l'un ni l'autre. Tout à fait.

Au delà du tampon,
Au delà de la serviette,
Il y a un monde inconnu,
Qui est le monde de la liberté absolue.
Dans ce monde-là le confort n'est plus Proconfort, il est Métaconfort.
On se trouve au delà du confort.
Là-bas, la question du niveau de confort ne se pose plus, la question du confort n'existe plus !
Le confort est, c'est tout.

Ça fait rêver, hein ? Je sens que je vous tiens, là.


Alors, les filles,
Je vous emmène au delà des dernières propositions marketing Nett machin truc,
Et, dans la joie et l'allégresse, je vous invite (mais tellement ! Vous n'imaginez pas...) à vous renseigner sur (et à adopter) ce qui s'appelle en français une coupe menstruelle.

Et, ce faisant, vous allez... :
- Sortir des sentiers battus, élargir vos horizons et devenir indépendantes dans votre tête,
- Gagner en liberté et devenir autonome à tout jamais (la coupe menstruelle c'est un achat tous les 10 ans ; plus besoin d'un stock de tampons/serviettes à gérer et prévoir),
- Être à l'aise comme jamais !
- En plus d'être ravie-contente parce qu'au niveau environnement, c'est nickel.

Bref... Hop hop hop, coup de balai sur les tabous... Lunacup, Easycup, Mooncup, Keeper, etc., cherchez moi ça sur internet ou ailleurs et passez à l'action !
Liberté quoi, sérieux !
Yeepah !

Et maintenant je poste, en espérant que ce post (.) sera visité à mort pour que l'info circule.

(Et je salue les Messieurs qui passent par ici. C'est cool non ? Un truc un peu curieux, un sujet dont vous êtes généralement écartés, et avec de l'inédit en plus...  : )


13 mai 2013

Pardon ? Je crois que je ne saisis pas bien...

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Descriptif, par elle-même, d'une structure d'accueil de colonies de vacances :


" Nous avons pour volontés de nous impliquer dans une démarche de loisirs éducatif par l'intermédiaire de divers projets d'animation en lien avec le projet pédagogique afin de proposer aux enfants des activités de qualité. "

Non mais, allô, quoi !? (comme dirait l'autre)
C'est pas limpide limpide (surtout, ça brasse de l'air non, hein, quand même ?), et je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer quand on sait que les "projets pédagogiques" sont truffés de trucs de ce genre (ok, pas que).

Et ça fait encore une fois un sérieux écho à Herbet Marcuse, Franck Lepage, tout ça...

http://www.scoplepave.org/1-l-education-populaire-monsieur

C'est une vidéo de 3h30, je sais que c'est très long dans ce-monde-où-on-n'a-pas-le-temps, mais allez, on se bloque 5 minutes pour comprendre de quoi il retourne en visionnant au moins le début (promis-garanti, en 5 minutes le truc est déjà saisissant... et du coup normalement on va au bout des 3h30 !)

(Et aussi parce qu'il faut goûter avant de dire qu'on n'aime pas. Encore que, non en fait, il ne faut rien...)

12 mai 2013

Népal, Holi, couleurs et n'importe qoui (pour la rime)

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Bon, cette fois on est sérieux.

Le 26 mars dernier, 2013 après J.C (calendrier grégorien de notre ère ou un truc comme ça), au Népal (an 2069 selon leur calendrier), on s'est bien marré.
Mais sérieusement, le marrage. Il y a des choses marrantes qu'il faut faire avec sérieux.
Et Holi, puisque c'est de ça qu'il s'agit, au Népal, ça se prépare sérieusement.

Pour brosser un peu le tableau, il faut imaginer une journée où on met ses habits les plus pourris (ceci signifiant pour moi ceux que j'ai dans mon sac), qu'on va passer toute entière à recevoir de multiples bombes à eau ou carrément seaux d'eau, avec passage régulier au stand pour refaire la peinture à l'aide de poudres de couleurs variées, dans tous les cas flashy.
Du coup, pour être clair, c'est le jour où il ne sert à rien de se maquiller.
C'est le jour où il ne sert à rien d'être propre.
Le jour où il ne sert à rien de sortir coiffé.

Et c'est le jour où il faut se lever du bon pied, au risque de s'énerver après à peine 30 mètres dans la rue (à défaut de s'être levé du bon pied, franchement, il vaut mieux rester chez soi.)

Parce que ce jour-là personne n'a d'excuse pour ne pas jouer. Sauf les pèlerins tibétains qui tournent autour de Swayambhu avec leurs moulins à prière. Eux semblent être relativement bien épargnés, préservés des attaques. Les moines aussi. Le vêtement est un signe qui décourage les plus motivés.
Il y a comme ça des règles tacites : on n'attaque pas les moines ou les nonnes.
(La police, je suis moins sûre. Je pense que certains tentent le coup, obligé !)
Même à 17 heures quand on explique qu'on a froid parce que voilà, toute la journée dehors, trop d'eau tout le temps, tout ça... "Là j'ai froid là, nan mais sérieux, vraiment froid, please stop, no please no water, pani pugyo !"... Bah ça ne marche pas toujours.  : )

Bon bref, les photos c'est encore ce qui parle le mieux.
Et je m'incline devant un certain Oliver qui a bâché méticuleusement son super appareil photo pour pouvoir réaliser ces petites merveilles...


Le matos ! Des heures de préparation pour un stock de munitions qui ne durera pas 1 heure. D'où la technique du seau qui fait généralement son apparition assez tôt dans la journée.

Pour le reste, des clichés de différentes zones de combat :

 










 


Voilà.
Normalement maintenant vous savez ce que vous faites en mars prochain.

Les petits plus :
- A Kathmandou, l'eau est délivrée par camion à chaque maison (toutes les semaines, tous les 10 jours ou 2 semaines, ça varie) et stockée dans une ou des citernes sur le toit (généralement) des maisons. L'eau ça coûte donc top cher ! Mais ce jour-là, bon bin...
- En réalité normalement c'est la fête des couleurs. L'eau s'ajoute là-dessus, je ne sais pas trop comment. En tous les cas, le fait est que, sur le papier, il est interdit de se lancer de l'eau à la figure. Du coup, on joue devant les maisons, dans la rue, on attaque allègrement la maison des voisins... tout en gardant à l'esprit que si la police débarque il faut partir en courant sinon... amende !


11 mai 2013

Actu

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Huhuhu !... J'ai vraiment bien aimé, je relaie.



Et pour rendre à César, voilà la (dynamique !) source de cette planche :
http://insolente0veggie.over-blog.com/


2 mai 2013

Retour sur... le Népal (février-mars 2013)

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Géométrie. Exercice n°30/01/2013 (TP)

Soit un triangle Johannesbourg-Abu Dhabi-Paris, et un vol Johannesbourg > Paris faisant escale à Abu Dhabi.

Soit Abu Dhabi, un hub aérien (permis par le seul argent du pétrole) donnant accès à de nombreux avions vers de nombreuses destinations.
Soit un esprit dans lequel navigue, flotte, volette depuis plus ou moins 3 ans le mot "Népal".

Construire la trajectoire théorique du corps habité par l'esprit décrit précédemment.
Faites des prévisionnels d'autres trajectoires possibles.
Vous avez 1 seconde.

Fin janvier, j'avais donc TP.
Et j'ai laissé tomber le vol Johannesbourg-Paris en cours de route, j'ai quitté le triangle pré-établi et ai opté pour un inattendu (mais non inespéré) (re)tour en zone népalaise.


Quelle sensation de malade au moment du "Ladies and gentlemen, we are soon going to start our descent toward Kathmandu, please fasten your seatbelt..." !! Rhaaaa ! Indescriptible.
Quelle joie en passant sous les nuages et en découvrant le sol, l'enchevêtrement de maisons carrées colorées (Kathmandou vu du ciel c'est comme Kathmandou au sol : dense et chaotique) et leurs toits-terrasses ! Je piétinais littéralement sur place.
L'avion a posé ses roues, et... Que dire... Tellement contente d'être de retour !!

J'ai imaginé embrasser le sol en descendant de l'avion ; je ne l'ai pas fait. Mais j'avais un sourire indéboulonnable.
Une récupération de bagage et un passage par la douane plus tard (agrémenté d'un chaleureux "Welcome back in Nepal !" de l'officier de service - la classe - qui m'a fait tellement plaisir), et me voilà à négocier un taxi pour Swayambhu, quartier de la partie est de Ktm. "Mon" quartier. Un petit peu.

A partir de là, 2 mois remplis de plein plein de choses.

Je pense découper ça en différentes parties, alors pour commencer des photos générales.


Katmandou, dans le quartier de Thamel (dense, touristique et uniquement ça, bruyant, surfait... j'aime pas ce coin), je tombe sur une inattendue "plant nursery" au milieu des constructions en briques rouges hyper-serrées, qui vend des pots remplis de tout. A savoir que le Népal (et les népalais) aime les fleurs, aime beaucoup les fleurs. Et ils ont d'ailleurs une fleur nationale : la fleur de rhododendron. On monte dans les arbres sans limite d'âge pour aller chercher ces fleurs rouges qui se mangent (et ont des propriétés médicinales). Ils y sont trèèès attachés.

Katmandou. Quartier de Thamel. Un oiseau de paradis dans la "plant nursery".

Katmandou. Quartier de Thamel. Plant nursery.

Katmandou. Près de Durbar square, un des lieux à haute valeur historique. Un arbre "templophage". Ça fait un peu Monstroplantes, non ?  :)

Katmandou. Centre ville. A un "chowk" (un croisement/carrefour, quoi).

Katmandou. Quartier de Thamel. Plant nursery. Des cages (grrrr) avec des oiseaux... qui parlent ! ("Hellooow!" "Dhaii" "Rhahaha!"). Pour certains (pas ceux de la photo). Ça surprend bien quand on ne s'y attend pas, et ça a toujours un côté un peu magique ou miraculeux.

Katmandou. Quartier de Thamel. Plant nursery.

Katmandou. Durbhar square. Temples hindous et leurs pigeons.

Katmandou. Durbhar square.

Katmandou. Quartier de Swayambhu, côté ouest de Kathmandou. Au "Monkey temple" qui porte si bien son nom.

Katmandou. Au stade pour une rencontre Népal-Pakistan (foot, bien sûr).

Quartier de Swayambhu. Vue sur Katmandou depuis la colline du .Monkey temple. La ville s'est sacrément étendue en 3 ans (elle a atteint le pied des collines qui délimitent la vallée), et a gagné en densité. Ça a été une sacré surprise. Cette croissance, que je sais absolument chaotique, me fait franchement peur car je la sais aussi sans limite... Or Ktm n'a pas - à ma connaissance - de réseau d'alimentation en eau (tout marche avec des citernes sur les toits, eh ouais !), pas de réseau d'assainissement qui tienne la route, etc... C'est déjà archi-pollué, mais ça va finir par être un vrai carnage, quoi...

Katmandou. Quartier de Swayambhu. En montant au Monkey temple pour effectuer de menus travaux. Au Népal, ce sont majoritairement les femmes qui portent. Et on porte dans un grand panier tressé, via une sangle qui passe sous le panier et est appuyée sur le haut du front. Et ça fait un peu mal. Au front et au cou, comme ça pas de jaloux.
(Au fait, where is Charlie?)

Katmandou. Pashupatinath, dans l'est de la capitale. Ca bronze dur sur les temples hindous.

Katmandou, quartier de Bauda/Baudnath. Grooos stupa bouddhiste (forcément). LE lieu ou les bouddhistes du Népal (notamment beaucoup de réfugiés tibétains) viennent passer leurs journées en prières.

Katmandou. Bauda/Baudnath. Attention peinture fraîche ! (festivités du nouvel an tibétain obligent). En jaune, c'est de la peinture à base de beurre de yack (selon de vieux souvenirs).

Katmandou. Bauda/Baudnath, autour du stupa. Tradition bouddhiste : aligner des bols (ici d'eau colorée, mais dans la "vraie" tradition ils peuvent être remplis de bière) en signe de... ne me le demandez pas, je ne suis plus capable de l'expliquer.

Katmandou. Bauda/Baudnath.

Katmandou. Bauda/Baudnath. Devoirs de vacances : entre ces deux types de drapeaux, sauras-tu distinguer les drapeaux à prière ?

A Nagarkot, dans la vallée de Katmandou. Vers l'est, au petit matin, la chaine de l'Himalaya se réveille doucement.

Vallée de Katmandou. Que ces gens reçoivent mon respect infini pour avoir construit (et, toujours aujourd'hui, maintenir en état) ces terrasses...

Vallée de Katmandou

Vallée de Katmandou. L’Himalaya, qui s'incruste un p'tit peu partout sur l'horizon dès qu'il fait beau. Au point qu'on finirait presque par ne plus le remarquer.

Vallée de Katmandou. Sunset sur l'Himalaya...

Vallée de Katmandou. Quand je vous dis que les gens ne remarquent même plus les montagnes...

Vallée de Katmandou

Kakani, à une bonne heure de route au nord-ouest de Katmandou. Vue plongeante depuis un "petit" rocher-falaise dans la forêt, avec des jeunes de l'asso que je retournais voir.

Kakani. Where is Charlie?

Vallée de Katmandou. Sur la route, lors d'un retour en bus dans la capitale. Extraction et traitement de sable, et une (n-ième...) fabrique de briques. Ils existe un nombre incalculable de "briqueteries" (?) au Népal (la grande majorité des constructions, en ville, utilisent de la brique). Briqueteries où il ne fait pas bon travailler, tout le monde semble s'accorder là-dessus.

Fin de voyage et notamment fin d'un fil rouge personnel : deux mois de récup' de piles sur les sentiers de trek, dans la rue, dans les chemins, dans les champs... Partout où j'ai vu quelque chose qui ressemblait à une pile, je me suis baissée.
Le résultat : 29,5 (oui oui, ",5") piles ramenées en France.
Le Népal n'a déjà pas les infrastructures pour le recyclage du plastique estampillé comme tel (*), alors les batteries... c'est pas pour tout de suite. En attendant ce jour béni, elles trainent partout et se décomposent tranquillement en libérant le meilleur de leur arôme à destination de la terre juste en-dessous et de la rivière qui coule pas loin. Amen.
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(*) Notamment les si évidentes bouteilles d'eau : ami touriste, n’achète pas de bouteilles, utilise des pilules pour rendre l'eau potable !)

En quittant Katmandou.

En route. Au dessus du Pakistan. A couper le souffle.

Pakistan.

Pakistan. Littoral.

12.000 mètres. Un peu plus de -50°C (enfin, je me comprends). Bientôt la France.

La suite au prochain épisode !

1 mai 2013

Retour sur... le Mozambique (janvier 2013)

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Le Mozambique c'est des plages, beaucoup de plages (plus de 2.000 km de littoral, yeepaah !), des ananas, des mangues, des moustiques (et pas de palu, ouf !), des vendeurs de noix de cajou partout dès que le bus s'arrête, des samosas, des bananes, un mal d'estomac soigné à coup d'oignon cru, des couleurs, plein de couleurs, et des sourires à tomber.

Un pays doux. Doux et accueillant.
Beau, chaud, chaleureux, pauvre certes, mais pas miséreux je crois (mais nuance nuance : je n'ai vu que le Mozambique "officiel", celui mentionné dans les guides de voyages).
Au 'Zambique on parle portugais, passé colonial oblige. J'ai donc revisité mon espagnol, aménagé le truc jour après jour en faisant preuve d'un peu de créativité, et ça c'est avéré assez chouette.

Le Mozambique c'est...
Les gens tout le temps dehors (les enfants semblent bien plus libres qu'ici en Europe), jusqu'à point d'heure. Ou carrément qui dorment dehors quand il fait trop chaud sous les toits en taule, ou quand il n'y a plus assez de place à l'intérieur (?). Il suffit d'étaler une natte en paille par terre, sur un espace de trottoir ou de terre battue, et c'est parti.
Les bus ou les mini-bus blindés, archi-blindés, où on se tasse et on espère (en perdant toute son eau) le moment du départ. A savoir que, sauf exception pour les gros bus de nuit, le fonctionnement est le suivant : pas d'heure de départ pré-établie, la densité humaine dans le véhicule, quand elle atteint un certain stade, déclenche le départ. Et, perso, j'aime bien.
Des marchés et des petits vendeurs qui vendent de tout, et tous la même chose ou presque.
De la musique à fond dans - presque - tous les bus (le Mozambique a notamment une grosse culture zook).

[Aparté]
[Ça a la proximité physique d'une boite de nuit, la chaleur et la moiteur d'une boite de nuit, le niveau sonore d'une boite de nuit, l'éclairage d'une boite de nuit... Qu'est-ce que c'est ? Un bus de nuit au Mozambique ! Surprenant et drôle comme phénomène. Mais pas reposant à 4h du mat'.]

J'ai aimé et admiré la façon dont les mères s'occupent de leurs enfants, toujours portés, jamais laissés en train de pleurer quelque part, toujours "nourris" par une espèce d'attention bienveillante, passive presque, tellement elle est naturelle, et continue. Ça fait plaisir.
Ça donne envie de voir ça plus souvent.
(Elles viennent peut-être de là, la sérénité, la sagesse, la tranquillité africaines.)

Le Mozambique c'est aussi quelques envies restées en suspens.
Voir une termitière de près : raté. Et pourtant j'en ai vu tellement sur le bord des routes ! Et ils sont tellement intriguants ces monticules de plusieurs mètres de terre rougeoyante ! Mais jamais eu l'occasion de s'arrêter et d'investiguer le truc.
Voir un arbre à noix de cajou de près : raté. Mais peut-être en ai-je vu de loin, sans le savoir.
Créer un vrai lien avec les locaux : raté. En même temps, en tant que backpacker changeant d'endroit tous les 4 jours, pas facile.
Donc je n'ai pas vu la vraie vie sur place (attention, paragraphe "regrets") :
Je ne suis pas rentrée dans une case.
Je n'ai pas mangé leur repas quotidien familial.
Je n'ai pas vu leurs toilettes.
Je n'ai pas vu où ils mangent, où ils dorment (à part, donc, dehors sur une natte en paille), où ils vont ramasser leur bois, où ils vont chercher leur eau, où et comment ils se lavent, où est l'arbre à palabres, qui c'est le plus ancien du village, et qui c'est le marabout-médecin, et comment on fabrique une casserole ou un tambour avec des calebasses...? Et j'en passe.
Ouaip, je n'ai pas pu appréhender la culture, les traditions, les façons de vivre... Dommage.

Mais j'ai appris à pêcher des coques dans 30 cm d'eau en les détectant sous le sable avec les talons. Oui Madame.
Et tenté d'écoper un bateau amarré qui se remplissait à cause des vagues.
Pour être rejointe rapidement par des locaux qui se demandaient bien ce que faisait la petite blanche grimpée sur un bateau pas à elle, à écoper à la main.
Pas vraiment de tentative d'explication en portugnol, la situation était assez explicite par elle-même. Et avec une écope découpée dans un bidon en plastique et en se relayant (c'est fatiguant cette histoire), tout de suite, ça a été plus efficace.

Pour le côté visuel de l'affaire, partage de couleurs ci-après.

Maputo, capitale du Mozambique. Le bac (très légèrement - absolument ! - mangé par la rouille et le sel) qui permet de traverser le fleuve, la plupart du temps surchargé, bien-sûr, sinon ça vaut pas le déplacement.

Maputo. Vue sur la ville depuis l'autre côté de l'embouchure du fleuve, côté non-urbanisé.

Maputo. Les gars remontent le fleuve à la rame, sur fond de buildings en béton. Fou.

 








Maputo. Coucher de soleil depuis la guesthouse.


Tofo, une petite ville balnéaire à quelques centaines de km au nord de Maputo.

Sur la route.

Sur la route... Le genre d'endroit où j'aurais tellement aimé pouvoir m'arrêter !

Sur la route. Un bras de mer à traverser en bac dans le bus de choper un bus de l'autre côté pour monter plus au nord dans le pays.

Villanculos, encore un peu plus au nord. Sur une petite île un peu au large dans l'océan indien. Oui oui, INDIEN ! Fou, hein ?

Marché. Formidable.

Collé au marché, alignement de mini-bus prêts (enfin..."prêts"... je me comprends...) à partir.

Villanculos. Sur la petite île.

Au large de Villanculos. La coquille de noix (en fait non, c'était très bien comme bateau) qui nous a permis d'arriver sur l'île.

Villanculos. Sur l'île au large.

Sur l'île. Pour vivre heureux vivons cachés ?

La marée monte... L'heure de jouer avec les bateaux amarrés.
 
Marée haute ! Enfin !

Retour sur le continent à la voile. Juste à peu près 1000 fois plus agréable qu'au moteur...!

Villanculos. Marché tout propre, j'ai été surprise. Et, bien sûr, musique à fond quand on passe près du ou des bars !


Villanculo, marrée descendante. Dernière le banc de sable, LA zone de pêche à la coque (pêche aux talons, donc).

Sur la route entre Villanculos et l'étape suivante, Chimoio. En panne. Essieu abîmé à force de sauter dans les trous de la route sans freiner (pour quoi faire ?)... et surtout, fatalement, complètement bousillé d'être tombé sur un trou plus gros qu'un autre. Heureusement il y a toujours des arbres en bord de route sur lesquels prélever de quoi réparer un essieu. Par contre pas de vitre disponible (ah oui, car le choc a explosé une vitre du bus, aussi. Ça ne prévient pas, et surtout ça fait bizarre !)

Chimoio, encore un peu plus au nord donc, une ville assez importante et cette fois non plus sur le littoral mais dans les terres. Petit marché croquignolet. Si, si.

Sur la route. Bientôt le Zambèze...

Hop, le Zambèze ! Majestueux.

Vous voulez vous asseoir ? Non non, pour quoi faire ? (Entre parenthèse, ceci est un mini-bus étonnamment VIDE.)

Sur la route.

Ilha de Moçambique. Fin de journée.

Ilha de Moçambique. Murs en terre crue/sable et petit bois, toîts en petit bois et paille de coco. Enfin, il m'a semblé.

Ilha de Moçambique. Match de foot.

Ilha de Moçambique. Fans.

Ilha de Moçambique, retour de fin de journée. Ça doit être ça qu'on appelle l'élégance.

Ilha de Moçambique. "Un foto ! Un foto !" Près du marché, deux petites filles me réclament de les prendre en photo. J'hésite un peu, imaginant juste derrière qu'on me réclame de l'argent... Eh bin non.

Ilha de Moçambique. Dans une rue de la partie Stone town.

Ilha de Moçambique. Vers l'ouest.

Ilha de Moçambique. Dans la partie "Stone town".

Ilha de Moçambique.

Ilha de Moçambique. Un dortoir avec 4 mètres de hauteur de plafond. Classe.

Ilha de Moçambique. Fin de journée, marée descendante, plus assez d'eau, on pousse pour ramener son bateau.

Ilha de Moçambique.

Ilha de Moçambique. Je flaire qu'il y a un bougainvillier dans le coin...

Ilha de Moçambique. Cadre tout à fait acceptable pour un petit-déj. !  :)
 
Ilha de Moçambique. Fin de journée. Se baigner avec les bateaux qui rentrent.

Ilha de Moçambique.

Ilha de Moçambique.

Près d'ilha de Moçambique. Sur une presqu'île un peu plus loin.
 
Presqu'île près d'ilha de Moçambique. Des heures à pêcher sous le soleil.

------------------  Et sans prévenir, la fin du mois est arrivée. Retour à Johannesbourg...  -------------------


Vous avez dit "Afrique" ?

Au bout du monde, une pensée pour Stupeflip !

Bis repetita : Vous avez dit "Afrique" ?

Ter !

Ah si, si-si-si on est en Afrique, en Afrique du sud. Et ça contraste sévère...